Accueil » Blog » Rénovation énergétique : Les bénéficiaires et les impactés

Rénovation énergétique : Les bénéficiaires et les impactés

les aides pour la rénovation énergétique en 2024

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Adieu aux gestes isolés : dès le 1er janvier 2024, Ma Prime Rénov’ exigera une rénovation énergétique complète pour les propriétaires de logements énergivores. Une simple chaudière neuve ne suffira plus. Au moins deux types d’isolation seront nécessaires, excluant les “mono gestes” pour les passoires thermiques.

Effy, spécialiste de la rénovation énergétique, identifie les gagnants et perdants de cette réforme. Trois options pour bénéficier de Ma Prime Rénov’ : système de chauffage vert, bouquet de travaux incluant isolation et changement de chaudière, ou rénovation globale avec double isolation et saut de deux classes énergétiques minimum, selon Audrey Zermati, directrice stratégie chez Effy.

Ceux qui bénéficient le plus de la réforme : les citoyens engagés dans une rénovation complète

Considérons le cas d’un ménage à revenus très modestes, propriétaire d’une maison classée G dans le Jura (39). Son objectif est d’améliorer de trois lettres pour atteindre l’étiquette D en effectuant divers travaux tels que l’isolation extérieure, l’isolation des planchers-bas, l’installation d’une VMC et d’une pompe à chaleur air/eau, ainsi que le remplacement des menuiseries existantes, le tout pour un coût de 63 000 euros. En 2023, les aides cumulées de Ma Prime Rénov’ et des CEE s’élèvent à plus de 39 500 euros, avec un reste à charge de plus de 23 400 euros. En 2024, les aides atteindront 49 500 euros, réduisant le reste à charge à 13 500 euros, soit une économie de 9 935 euros. Ainsi, Ma Prime Rénov’ couvrira 78 % des coûts de la rénovation en 2024, comparé à 62 % en 2023.

D’autres bénéficiaires de la réforme : ceux qui choisissent un système de chauffage alimenté par une source d’énergie renouvelable

L’initiative de Ma Prime Rénov’ Décarbonation, effective dès le 1er janvier, met en avant les pompes à chaleur air/eau, en particulier, des systèmes de chauffage à énergie renouvelable. Les incitations financières augmentent de 1000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur air/eau et de 2000 € pour une pompe à chaleur géothermique.

Ceux qui sont désavantagés par la réforme : les personnes qui se limitent à des travaux d’isolation

Adieu aux gestes isolés. Un foyer optant pour une isolation thermique extérieure devra envisager un budget plus conséquent en ajoutant une deuxième action, telle que le remplacement du système de chauffage (pompe à chaleur, chaudière biomasse…) ou de l’eau chaude sanitaire. Par exemple, pour une maison de 120 m² classée E dans la Haute-Garonne (31), un ménage aux revenus intermédiaires verrait son reste à charge augmenter de 4 000 euros en 2024, passant de 12 800 euros à 16 800 euros, incitant ainsi à considérer une seconde intervention d’isolation.

Partagez cet article :



Ces articles pourraient vous plaire :

Panier
Retour en haut