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Tout savoir sur la contre-offre en immobilier

Faire une contre-offre en immobilier efficace

Auteur : Nicolas Mouligner

Temps de lecture : 5 minutes

Mis à jour le 16/05/2025

Vous mettez en vente votre bien immobilier et venez de recevoir une offre d’achat. Problème : la proposition de l’acheteur ne vous convient pas. Pas de panique, refuser n’est pas votre seule option ! Il est tout à fait possible de faire une contre-offre immobilière pour renégocier les conditions de la vente. Mais qu’est-ce qu’une contre-offre ? Dans quels cas y avoir recours ? Comment la formuler et maximiser vos chances de succès ?

Qu’est-ce qu’une contre-offre immobilière ?

La contre-offre immobilière : Définition

Aujourd’hui, et plus encore depuis la crise immobilière, la négociation est devenue un élément central des transactions immobilières. Il est désormais rare qu’un bien (appartement ou maison) se vende au prix affiché. Les acheteurs potentiels n’hésitent pas à soumettre une offre d’achat inférieure au prix demandé, dans l’espoir de faire pencher les conditions de la vente en leur faveur.

Cependant, l’offre proposée peut ne pas convenir au vendeur. C’est dans ce contexte qu’intervient la contre-offre immobilière : le vendeur répond à l’offre initiale en formulant une nouvelle proposition, afin de renégocier les conditions de la transaction. L’objectif est de trouver un compromis satisfaisant pour les deux parties, en positionnant la contre-offre entre le prix souhaité par le vendeur et celui proposé par l’acheteur.

Dans quels cas faire une contre-offre ?

La contre-offre est une démarche initiée par le vendeur, qui choisit ainsi une alternative plus souple qu’un refus pur et simple de l’offre d’achat. En proposant une contre-offre, le vendeur indique qu’il reste ouvert à la négociation, tout en posant ses propres conditions.

Cette démarche peut s’expliquer par plusieurs raisons : un prix jugé trop bas, des délais de signature ou de financement trop longs, ou encore un désaccord sur une clause suspensive essentielle. La contre-offre peut également être un levier stratégique pour le vendeur, notamment dans un marché tendu où plusieurs acheteurs sont en concurrence. Elle lui permet alors de renégocier certains termes et de maximiser ses chances d’obtenir les meilleures conditions possibles.

Les étapes pour faire une contre-offre immobilière efficace

Comment rédiger une contre-offre immobilière ?

La contre-offre immobilière doit impérativement être formulée par écrit.
Une proposition orale, même acceptée par l’acquéreur, n’a aucune valeur légale et n’engage pas le vendeur. Pour qu’elle soit recevable et claire, votre contre-offre doit inclure plusieurs éléments essentiels :

  • L’identité du vendeur
  • L’adresse et la description complète du bien concerné
  • La mention explicite de votre refus de l’offre initiale, tout en précisant que vous restez ouvert à la négociation
  • Une prise en compte des attentes exprimées par l’acquéreur dans son offre
  • Vos nouvelles conditions, telles qu’un prix révisé ou des modifications sur les clauses suspensives
  • Une durée de validité clairement définie, généralement de 5 jours, ce qui constitue un délai raisonnable

Une rédaction claire, structurée et précise est essentielle pour éviter toute ambiguïté lors des négociations. Cette formalisation permet à l’acheteur potentiel de prendre sa décision en toute transparence : accepter la contre-offre, la refuser ou engager une nouvelle phase de discussion.

La rédaction par l'acquéreur de l'offre
La formulation de la contre-offre

Comment formuler une contre-offre immobilière efficace ?

Pour être efficace, une bonne contre-offre immobilière doit trouver le juste équilibre entre attractivité pour l’acheteur et respect de vos intérêts en tant que vendeur. Elle doit être à la fois compétitive et réaliste. Avant de la formuler, prenez le temps d’analyser le marché local afin de vous assurer que votre proposition reste cohérente avec les prix pratiqués. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel de l’immobilier, qui pourra vous guider tout au long de la négociation et vous aider à adopter la bonne stratégie. La réactivité est également essentielle : répondez rapidement pour maintenir l’intérêt de l’acheteur et démontrer votre sérieux. Restez ouvert à la discussion, en faisant preuve de flexibilité tout en défendant vos priorités.

Enfin, veillez à communiquer de manière claire, transparente et constructive : c’est la clé pour instaurer un climat de confiance et faciliter la conclusion d’un accord satisfaisant pour les deux parties.

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